Anne et Jean-François Descombes signent ce livre de poche édité chez Marabout pour une diffusion grand public de l’approche de Diana Richardson.

Comment ce livre est né ?

« Quand nous avons reçu la proposition des éditions Hachette d’écrire un Marabout sur le Slow Sex, nous avons tout de suite pensé : ça ne se refuse pas ! L’idée que ce soit un couple qui l’écrive nous a plu.
Comme nous souhaitions bénéficier de l’apport théorique et pratique de Diana Richardson, de son expérience de plus de vingt-cinq ans dans l’accompagnement des couples, nous lui avons demandé si elle voulait bien nous conseiller dans l’écriture de ce Marabout. Ce qu’elle a immédiatement accepté.
Nous sommes heureux d’avoir travaillé ensemble à cet ouvrage pour diffuser, dans le monde francophone, cette approche unique de la sexualité. »

Extraits:

Plutôt que de vous donner une recette de plus, nous vous invitons à partir à la découverte de votre nature profonde.
Ce livre se veut une invitation à explorer par vous-même la sexualité, à remettre en question toutes les idées reçues. Nous aimerions qu’il soit une source d’inspiration pour élargir votre champ d’expérience, vous dégager des préjugés qui peuvent entraver votre vie sexuelle et vous permettre de découvrir ce qui est vrai pour vous.
Dans cette exploration, il s’agit de faire l’amour avec un élément en plus : la conscience. Conscience, au sens d’être présent à soi-même, attentif à ce qui se passe en soi, à l’écoute des sensations dans le corps.
Quand nous nous mettons à l’écoute de ce qui se passe en nous-même, spontanément nous ralentissons. Le Slow découle de notre qualité d’attention, il est une conséquence de la conscience.

 

Revenir au corps vécu de l’intérieur

Dans un monde obsédé par les images du corps parfait, nous sommes souvent plus préoccupés par l’image que nous donnons à voir que par ce que nous éprouvons à l’intérieur.
Nous utilisons notre corps pour faire l’amour, mais souvent nous ne sommes pas dedans. Nous ne nous laissons pas guider par les indications qu’il nous donne, nous suivons les directives de notre mental.
Notre corps essaie parfois de dire qu’il n’est pas content, alors que notre mental nous assène : tu n’es pas normal/normale, ça devrait être agréable, les autres aiment ça. Ou notre corps sent monter une vague de plaisir et notre mental s’impose : non pas comme ça, pas maintenant, pas dans cette situation.
Commencer à se mettre à l’écoute de notre corps et de nos sensations peut révolutionner notre façon de faire l’amour!

TÉMOIGNAGES

Un livre enrichi de témoignages de participants à la retraite Faire l’amour en conscience (version française de The Making Love Retreat de Diana et Michael Richardson).

Si ce n’est plus moi qui donne du plaisir, alors qui suis-je ?

« Lors de la retraite, en milieu de parcours, j’ai commencé à sentir que mes anciens repères masculins étaient complètement ébranlés. Un vide existentiel et vertigineux s’est ouvert en moi. Si je n’ai plus à être fort, viril, si ce n’est plus moi qui donne du plaisir, alors qui suis-je ?
J’ai eu l’impression de n’être plus rien, de n’avoir plus de valeur, plus de place, plus besoin d’exister. J’ai eu peur. Normalement, je me serais cabré, rebellé contre cette sensation insupportable. J’aurais « fait » quelque chose pour me sentir exister, pour retrouver une consistance. Mais là, j’ai pris le temps, grâce à l’amour et la confiance de mon amie, de plonger dans cet abîme. J’ai apprivoisé doucement cette étrange sensation de ne plus être moi-même pendant plusieurs jours. Et quel repos de ne plus avoir à être quelqu’un, quelle paix de ne plus rien avoir à prouver à personne! Au final, je n’étais plus moi-même, j’étais beaucoup plus que ça! »
(Un homme.)

J’ai l’autorisation d’être « passive »

« Dans la pénétration douce, je peux me détendre complètement, enfin ! Je n’ai plus rien à prouver ni à faire, si ce n’est rester présente à moi. Du coup mon mental se calme et mon corps peut se relaxer.
J’ai pris conscience que je faisais souvent l’amour avec énormément de tensions dans mon corps. Avec cette pratique, c’est comme si j’avais l’autorisation d’être « passive », de simplement pouvoir savourer ces moments de profonde intimité avec moi et avec mon partenaire, et de donner de la place à toutes ces petites ou grandes sensations de plaisir. J’ai toujours cru que je devais m’occuper de l’autre pour être aimée et là, je découvre que c’est plutôt le contraire… Plus je suis en connexion avec moi et plus le lien avec mon partenaire se renforce.
C’est magique et j’ai vraiment l’impression de guérir cette partie de moi qui veut plaire, être aimée et qui a peur de perdre l’amour.
Depuis qu’on apprend à s’occuper chacun de soi, nos prises de tête se font plus rares, et pour la première fois en onze ans de relation, je sens que nous regardons ensemble dans la même direction et que notre relation est nourrie profondément. Merci du fond du coeur. »
(Une femme.)

IDÉE TOUTE FAITE

Nommer certaines idées toutes faites, dans quelle intention ?

Tout au long de ce livre et en relation avec les sujets abordés, vous trouverez des blocs texte intitulés «Idée toute faite». Notre intention est de nommer ces idées communément admises que l’on prend pour des vérités, et d’inviter le lecteur à les remettre en question.
Ces idées reçues limitent notre expérience, nous enferment ou nous rendent malheureux. Elles s’imposent à nous comme des modèles auxquels nous pensons devoir coller. Elles nous empêchent de faire confiance à notre propre réalité et d’accéder à notre nature profonde.
Nous avons en tête l’exemple d’une jeune femme qui nous disait : « Si je n’arrive pas à aller à l’orgasme, je ne suis pas une vraie femme. » Plutôt que de faire confiance à ce qu’elles vivent dans leur corps, beaucoup de femmes sont obsédées par l’idée qu’elles se font de ce qui devrait être.
Puissent ces petits coups de balai vous aider à légitimer votre expérience telle qu’elle est, en vous libérant de ces repères contraignants.

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